Dans son avis « Les bassins de vie transfrontaliers, laboratoires de l’intégration européenne » voté le 10 novembre 2022, le CESER Grand Est relevait que, alors même qu’un tiers des habitants de l’Union Européenne vivent à proximité d’une frontière, ces territoires et leurs spécificités n’étaient toujours pas officiellement reconnus en tant que tels. Les habitants des territoires transfrontaliers continuent de rencontrer divers obstacles quotidiens.
Dans cet avis, le CESER formulait plusieurs préconisations de nature à lever ces obstacles et donc à améliorer la vie quotidienne dans les bassins de vie transfrontaliers.
Aujourd’hui, le CESER constate que ces territoires font l’objet d’une prise de conscience dans les instances européennes. Le CESER constate également qu’il existe aujourd’hui de nombreuses recommandations et de nombreux outils juridiques. Mais leur application reste très compliquée, voire inefficace car trop éloignée du vécu quotidien des citoyens.
Ce vécu ne s’appuie pas sur des notions de laboratoire, ni d’expérimentation, de dérogation, de privilège ou de statut spécifique du citoyen, mais tout simplement sur la simple reconnaissance des bassins de vie. Le dialogue avec la société civile est important pour faire progresser les politiques européennes.
Pour sa part, le CESER a réuni le 23 avril dernier à Strasbourg des représentants de la société civile pour débattre de l’enjeu des bassins de vie transfrontaliers, en vue des élections européennes du 9 juin 2024 et de la nouvelle mandature qui débutera à l’automne.
Aussi, le CESER appelle le Conseil régional et tous les autres partenaires impliqués dans le transfrontalier à l’indispensable prise en compte de la société civile dans les bassins de vie transfrontaliers.
Motion adoptée le 13 juin 2024