Les deux axes forts du schéma : territorialiser l’Enseignement Supérieur et répondre aux besoins des filières stratégiques de la S3, peuvent freiner le développement d’une recherche d’excellence tournée vers l’avenir. Il faut donner aux acteurs la possibilité de regarder plus loin que les besoins actuels de l’économie régionale et d’explorer d’autres horizons. Le CESER constate une difficulté à se projeter dans l’avenir à travers ce schéma qui n’anticipe pas assez les besoins de demain et ne propose aucune vision à long terme. L’ensemble des transitions, notamment numérique (l’intelligence artificielle, la cybersécurité…), et leurs impacts potentiels ne sont pas suffisamment pris en compte dans le document. Par ailleurs, l’absence de référence aux 17 objectifs de développement durable (ODD) dans ce schéma interpelle.