Un dynamisme économique qui cohabite avec des difficultés sociales et territoriales
Sur la durée, l’indicateur synthétique CESER, conforté par nos autres observations, montre, après la reprise avortée de début 2011, une grande prudence de la part des acteurs économiques (investissements, embauches…). Les secteurs d’activités économiques du Grand Est plutôt spécialisés dans les biens intermédiaires sont en décalage par rapport aux régions les plus dynamiques dans les éléments contributifs du retour à la croissance.
> Des indicateurs économiques toujours en croissance : baisse des défaillances d’entreprises, hausse des carnets de commande avec baisse des stocks, maintien à un haut niveau des exportations, progression du taux d’utilisation des outils de production, hausse des nuitées en hôtellerie
> 11 400 créations d’emplois marchands sur un an, mais qui concernent essentiellement l’intérim : alors que le rebond de l’emploi pour la France métropolitaine date de mi-2015, le retour des créations d’emplois apparaît avec un décalage de plus d’un an pour la région Grand Est. Les trois quart des 31 zones d’emploi de la région connaissent une reprise de l’emploi
> Contraste sur les indicateurs sociaux et territoriaux : à la fin juin 2017, le taux de chômage s’établit à 9,3%, soit 1 point de moins que le pic de juin 2015. Mais de fortes disparités existent au sein de la région, allant de 5,7% pour Wissembourg à 12,9% dans la zone de St-Dié
> Vers les 100 000 frontaliers au Luxembourg fin 2018 : une part de plus en plus importante de la population active de la région travaille dans un pays étranger : 185 000 personnes à la fin du deuxième trimestre, en augmentation de 27 000 depuis 2010.